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Une nouvelle passerelle entre notre pays et les compétences marocaines dans le monde est créée

Ils étaient un peu plus de 200 participants, représentant la diaspora des résidents marocains à l'étranger (MRE), jeunes et moins jeunes, tous actifs et heureux de retrouver leur pays d'origine. Ils se sont réunis, ont débattu et se sont chargés d'espoir. C'était lors de la première édition du Forum International des Compétences Marocaines à l'étranger (FINCOM) qui s'est tenue le 25 et 26 mai à Casablanca, une rencontre qui a ouvert un dialogue direct avec les intelligences nationales hors des frontières. Pendant ces deux journées, les débats ont débouché sur un partenariat solide et viable, dont le premier objectif était de permettre à cette riche expertise de participer au processus de développement tous azimuts que connaît le pays.En s'inscrivant dans la démarche participative de l'Initiative nationale du développement humain (rappelons qu'elle vise l'implication de l'élément humain au centre du processus de l'évolution comme finalité ultime), le FINCOME incite les compétences nationales à l'étranger (CMRE) à mettre à profit leurs connaissances scientifiques et leurs expériences professionnelles.

Cependant, le forum encourage ces différentes capacités à venir investir et s'investir en participant aux différents programmes de développement local, régional et national dans leur pays d'origine. Lors de son allocution, Nouzha Chekrouni, ministre déléguée chargée de la Communauté MRE, a précisé que «cet évènement marquera le lancement officiel de la stratégie du FINCOME validée février dernier par le Conseil de gouvernement et qui implique de manière durable et réelle les compétences des MRE». Elle a ajouté qu'«un bilan général sera fait après un an, et représentera une véritable garantie pour la continuité de ce processus».

D'ores et déjà, la participation de Marocains venus d'Europe, d'Amérique, d'Asie, et d'Afrique représente une première architecture du réseau FINCOME qui souhaite mettre en place des mécanismes d'échanges actifs et pérennes.

Une mise en oeuvre qui repose sur trois approches principales. Concrètement, il s'agit d'une approche participative à travers l'implication de toutes les potentialités dans l'exécution et le suivi (secteurs public et privé et ONG), ainsi que d'une approche d'intégration tendant à impliquer les compétences nationales à l'étranger dans l'élaboration des conceptions méthodologiques et pratiques. Quant à la dernière approche, elle est progressive et prend en compte la nature du sujet, la diversité des cibles et l'ampleur des attentes pour développer le pays.

Par ailleurs, si ce dernier est aujourd'hui qualifié de «gigantesque chantier à ciel ouvert», ses grands ateliers peuvent être présentés selon trois axes majeurs : «le développement humain», «l'entreprenariat et l'investissement», «la recherche et l'innovation». D'ailleurs ces trois thèmes ont constitué les principaux ateliers de la rencontre de lancement du FINCOME.
Toutefois, les différents sujets traités ont créé de véritables conversations entre les responsables et les CMRE. Cela a aussi permis de re-débattre autour de l'ancienne polémique du FINCOME.

Source : Lematin.ma